La relation entre le langage écrit et oral dans la typographie

Introduction

Selon Dagognet « le langage semble se réaliser selon deux registres concordants ― celui de la prononciation et celui de l’inscription, ou encore le phonique et le graphique. Ne faut-il pas en conséquence, réduire l’un à l’autre ou du moins s’aligner sur le plus performant, le plus communicant ? »  *. Le langage peut se diviser en deux catégories, celui du langage oral (oralité) et celui du langage écrit (écriture).  Au cours du temps, ces deux notions étaient clairement et étroiement liées, menant à une relation contradictoire sous bien des aspects. Comme le dit ici Dagognet, deux registres se dessinent : celui de l’inscription et de la prononciation mais aussi celui du graphique et du phonique. Mon but est de chercher à établir et comprendre la relation entre le langage oral et le langage écrit. Notamment et plus particulièrement dans ses symboles et notations faites pour retranscrire un son phonétique  : un langage parlé. Comment la relation entre l’oralité et l’écriture est-elle établie ? Afin de comprendre ce lien entre eux, nombre de productions graphiques et artistiques choisies ont permis d’établir ce rapport entre sonorité et écriture, de par la typographie ou des compositions typographiques.

Les signes de l'oralité dans l'écrit

Les moyens graphiques expressifs

Abstract

How is the relation between the oral language (orality) and the writing language (writing) established ? How can we bring the life and sonority in writing, specifically in typography. The first part is about the linguistic signs of orality in the writings like phonemes, the A.P.I (international phonetic alphabet), and the diacritics signs. But in this relation there are differences between them like the homophones and the inclusive language. Then, I talk about the silence in writings translated by suspension points in poems which can be heard. The second part is about the expressive graphic resources in graphism brought to show sonority in writings by composition and layout, but also with typography. Three themes are distinguished here : the talk, the voice and the emotions. To conclude, the relationship between orality and writing is established by many criterions at a linguistic level and a graphic level. The quest to include the vitality of orality in the writing language is still going. In my opinion, these languages are connected, but not as much as wanted : the writing language like I said isn't really a translation of orality at this day.

Conclusion

Pour conclure, la relation entre le langage oral et le langage écrit se crée lorsque l’on veut traduire la vitalité entendue à l’oral dans l’écriture. Elle est mise en place par des compositions typographiques, ou des procédés pour créer une nouvelle typographie. Dans notre monde actuel nous mettons beaucoup de choses en question, notamment dans le système d’écriture. Les sms se rapprochent de cette version de langage familier et vivant mais pas totalement, car on n’entend pas l’intonation que pourrait avoir tel ou tel mot précisément. Les sons, tonalités et intonations à l’oral permettent de nous différencier, et de savoir qui parle. Elles font l’identité d’une personne, et d’une langue. Par exemple, les accents régionaux français montrent qu’il existe de nombreuses façons de parler, même dans une langue donnée (français ici), et que tout le monde s’approprie son propre langage. Pouvons-nous parvenir à mettre en avant ces différences de façon à les rassembler pour ne faire qu’un ? Est-il possible de traduire ces sons et intonations entendues à l’oral dans une typographie ?